vendredi 3 décembre 2010

Morocco: EIB grants 420 million-euro loan to Morocco

European Investment Bank grants 420 million-euro loan to Morocco - The European Investment Bank (EIB) Thursday granted Morocco two loans, totaling 420 million euros, to finance highways projects and port facilities, the Moroccan Press Agency (MAP) said here Thursday.

Quoting a statement issued by the EIB, MAP said the first loan, worth 220 million euros was intended for the construction of a section of the highway from Casablanca to Azilal, while the second loan, 200 million euros, is meant to extend the port of Tangiers Med.

The loan will help increase the processing capacity of Tangier Med's containers from three to eight million EVP (equal 20 feet) and to generate 5,000 direct and 20,000 indirect jobs.

The EIB had contributed to the expansion of Tangiers Med I, with funding of 40 million euros for the acquisition of the handling equipment.

Source : http://www.afriquejet.com

jeudi 2 décembre 2010

Maroc- tourisme : 20 millions de touristes par an en 2020

La couleur ocre de Marrakech, l’horizon bleu de la méditerranée, les vagues ondulantes de la longue côte Atlantique, ou encore les ksour du haut Atlas et les dunes du désert infini. Ce sont là autant d’images emblématiques que les touristes, majoritairement européens, gardent d’un séjour ou d’une courte escapade au Maroc. A présent, le pays se projette dans une nouvelle perspective, plus ambitieuse, pour impulser davantage l’activité touristique. Le tourisme est devenu l’un des piliers de l’économie marocaine. En 2010, plus de 9 millions de touristes ont visité le pays, générant près de 6 milliards d’euros de recettes.
La nouvelle projection qui se décline en un plan de 10 ans jusqu’en 2020, fait l’objet d’Assises du Tourisme, qui se tiennent mardi 30 novembre à Marrakech, destination fétiche et haut lieu du tourisme culturel au Maroc. Les quelque 1.000 participants, dont des investisseurs, des institutionnels et des professionnels marocains et étrangers, devront se pencher sur cette nouvelle Vision. L’un des principaux axes de cette dernière est le rééquilibrage de l’offre entre le culturel et le balnéaire. Car si 42% des touristes visitant le Maroc préfèrent les stations balnéaires comme Agadir, sur l’Atlantique et Saïdia, sur la côté méditerranéenne, 39% sont intéressés par le tourisme culturel. Le touriste n’a que l’embarras du choix entre les cités impériales, les circuits des oasis surplombées de ksours ou la profusion culturelle de Marrakech, Essaouira ou Tanger.
Aux côtés du tourisme balnéaire et culturel, la Vision 2020 se tourne également vers le tourisme vert, le tourisme rural et de niches. L’objectif est d’accueillir annuellement 18 millions de touristes au moins. Un objectif qui s’appuie sur le renforcement de la capacité d’accueil avec la création de quelque 17 000 lits supplémentaires par an, le développement de l'aérien, la conquête de nouveaux marchés et la formation continue dans les métiers du tourisme.

Les pays du Maghreb décident de créer une zone de libre échange en 2011


ALGÉRIE / MAGHREB. Le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Lahbib Benyahia, a annoncé le 1er décembre 2010 à Alger que les ministres de l’Agriculture des pays membres avaient décidé de lancer une zone maghrébine de libre échange en 2011.

Réunis à Alger à l’occasion de la 16e session de la Commission ministérielle maghrébine spécialisée chargée de la sécurité alimentaire, les ministres ont adopté une convention qui donnera naissance à ce projet qui date de 1991.

Cette convention sera signée par les ministres du Commerce des pays de l’UMA qui la soumettront ensuite au Conseil des ministres des Affaires étrangères a précisé Lahbib Benyahia.

L'économie marocaine suscite un intérêt croissant

Du nord au sud, le Maroc est en chantier. L’Etat modernise ses infrastructures et son modèle économique, sous le regard attentif des investisseurs internationaux.



Le chantier du port Tanger Med II sera livré en 2014. (photo: CG)
Le chantier du port Tanger Med II sera livré en 2014. (photo: CG)
MAROC. Des autoroutes qui percent les plaines, des ponts qui pointent vers le ciel et des tramways qui traversent fièrement les métropoles : le Maroc affiche ostensiblement sa croissance. Loin de la carte postale, le pays modernise son économie et, s’il développe son potentiel touristique, il mise également sur d’autres secteurs. Avec une réussite presque insolente, alors que l’Europe peine à se relever de la crise.

C’est certainement le port de Tanger qui illustre le mieux le phénomène. A 45 km de la ville, sur un terrain vierge avec vue imprenable sur l’Espagne toute proche, les autorités marocaines ont créé de toute pièce un port commercial moderne, capable d’accueillir les plus gros navires du monde. Entré en service en 2007, le port Tanger Med tourne à plein et a déjà entamé ses travaux d’agrandissement. Autour de lui, c’est toute une activité économique qui se met en place. Il y a le secteur automobile qui s’organise autour de l’usine Renault en chantier. « L’arrivée du constructeur est un aboutissement pour nous, avance le directeur du port passagers de Tanger Med, Hassan Abkari. Avant, les sous-traitants qui travaillaient là exportaient toute leur production vers l’Europe. Désormais, des véhicules seront assemblés sur place. C’est un vrai changement ! ».

Un changement qui reflète celui de la population marocaine. Il suffit de se balader dans les rues de Rabat pour constater qu’une véritable classe moyenne a émergé dans le pays. Avec ses besoins particuliers, notamment en termes de logements. A une quinzaine de kilomètres de la capitale, se construit une des quatre villes nouvelles en projet dans le pays. 4 000 hectares de constructions destinés à accueillir logements, équipements et zones d’activités. Dans un pays où 90 % des gens veulent devenir propriétaires, ces villes nouvelles qui visent la mixité sociale attirent ces classes moyennes avec des « villas économiques » : 150 à 200 m² pour environ 1Mdh (89 000€). Le produit s’adresse aux cadres ou aux fonctionnaires de la capitale dont le revenu mensuel oscille entre 4.000 et 8.000Dh (355 à 711€). Le tramway actuellement en phase de test à Rabat pourrait bien arriver dans les prochaines années aux pieds de ces villas.

L’Europe participe à la fête

Cette euphorie marocaine suscite l’intérêt du monde entier. Les Européens ne sont pas en reste. Bruxelles, qui a accordé au pays un statut privilégié, se montre présente dans les projets de développement par le biais de sa politique de voisinage.

Et la Banque européenne d’investissement (BEI) a fait du Maroc son premier partenaire en dehors de l’Europe. On la retrouve essentiellement dans les grands projets d’infrastructure. La semaine dernière, elle a ainsi octroyé 420 M€ de crédits pour l’extension du port de Tanger et la construction d’un nouveau tronçon d’autoroute entre Casablanca et Tadla-Azilal.

Depuis 1978, la banque a prêté 4,3Mds€ aux Marocains qui semblent satisfaits de ce partenariat : « La banque propose des taux compétitifs, explique Alain Nadeau, chef de la division Maghreb à la BEI. Et elle se montre plutôt souple sur le remboursement qui peut être différé ou étalé sur le très long terme ». La banque européenne travaille principalement avec les administrations marocaines. « Elles fonctionnent sur le modèle français, observe le vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine-Vive. Cela facilite l’instruction des projets et nous permet d’aller plus vite ». Et de suivre ainsi le rythme du développement économique marocain.

Source : http://www.econostrum.info

Saisie à Tanger de près d'une tonne de chira

Les éléments de la douane au poste frontière du port Tanger Med Passagers ont saisi, mercredi soir, quelque 973 kg de chira, apprend-on de source sur place.


Soigneusement dissimulée dans une cache aménagée dans la carrosserie d'une voiture immatriculée en Allemagne, la drogue a été découverte suite à une opération de contrô le du véhicule.

Le conducteur de la voiture (Marocain) a été arrêté par la police judicaire pour complément d'enquête.
MAP

Algésiras continue sa dégringolade face à Tanger Med

Le port d’Algésiras, premier port d’Andalousie et d’Espagne, frôle la crise. Le trafic de conteneurs de cette plateforme connait un recul important en 2010, une chute de 20% par rapport à l'année dernière. Premier responsable désigné de la chute de l’activité à Algésiras, le port de Tanger Med.
Vue aérienne du port d'Algésiras.Teleprensa.es
L’heure est grave à Algésiras. La situation du port d’Algésiras a été qualifiée de « critique » en début novembre par Manuel Morón, président de l’Autorité portuaire de la baie d’Algésiras (APBA). Ce dernier s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le nouveau maire de la ville, Diego Sánchez Rull, élu le 14 octobre 2010 en lieu et place de Tomas Herrera. Le président de l’APBA a indiqué aussi que les solutions de sortie de crise « ne peuvent pas attendre ». Et il y a de quoi, car les statistiques du trafic portuaire des derniers mois ont vu une baisse continue du mouvement des conteneurs en transit au corus du troisième trimestre.
Selon les mêmes données, au mois de septembre, les deux terminaux du port d’Algésiras ont vu transiter un total de 203 967 conteneurs, équivalent vingt pieds (EVP), ce qui représente 19,4% de moins qu'en septembre 2009.
Cette baisse de fréquentation d’Algésiras est le résultat du transfert par la multinationale danoise, Maersk Line, d’une partie de son activité conteneur vers d'autres ports. Principal concurrent : Tanger Med. Maersk Line, qui avait pris cette décision en mars 2010, avance comme raison de ces transferts le coût d'exploitation trop élevé à Algésiras. Et même le gel des taxes de 2009 cumulé à une réduction des taxes portuaires à Algésiras (introduite par une nouvelle loi sur les ports), n’ont pas permis à ce port espagnol de redresser la barre et renverser la tendance.    
En plus de la loi sur les ports, Madrid avait même choisi de miser sur le chemin de fer pour faciliter le trafic de marchandises à Algésiras, a expliqué Diario de Cadiz. Toutes ces mesures sont restées insuffisantes et n’ont pas permis le redécollage du port andalou.  L’ouverture d’un nouveau terminal exploité par le groupe Sud-Coréen Hanjin, n’a pas non plus eu de grand impact.  
Les responsables de l’APBA sont à pied d’œuvre pour donner une bouffée d’oxygène à leur structure, sachant que le port de Valence représente également un sérieux concurrent. En attendant, le port marocain rafle la mise et le secteur en Espagne s'inquiète de la future extension de Tanger Med qui aggravera cette crise en Andalousie.
Ibrahima Koné
Copyright Yabiladi.com

Les ports de Tanger investissent dans l’avenir

Alors que les travaux de la seconde phase du port de transbordement Tanger Med avancent, le vieux port de la ville se convertit au tourisme.



Tanger Med est équipé pour accueillir les navires les plus imposants au monde.
MAROC. S’il est un secteur qui reflète la santé de l’économie mondiale, c’est bien celui du transport maritime. Après une année 2009 très difficile pour les armateurs, les affaires reprennent.
C’est notamment ce que montrent les derniers chiffres publiés par le port de Tanger. Son activité au troisième trimestre a atteint 1,443 millions d’EVP, soit une progression de 55 % par rapport à 2009.

Il n’en fallait pas plus pour relancer l’intérêt pour la deuxième phase du projet Tanger Med. Les opérateurs privés avaient finalement renoncé à participer financièrement à la construction des deux nouveaux terminaux, compte tenu de la crise. Un retrait qui n’avait pas découragé les Marocains : le chantier a tout de même démarré en juin 2009, l’Etat se substituant aux entreprises.

Mi-novembre 2010, la Banque européenne d’investissement est venue soulager la facture, en accordant un prêt à long terme de 200 M€ à l’agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) qui porte le projet.

En 2014, le port de transbordement augmentera donc sa capacité de traitement à 8 millions de conteneurs, contre 3 aujourd’hui. Deux nouveaux terminaux seront créés. La concession du premier avait déjà été attribuée à Marsa Maroc. Pour le second, les discussions sont encore en cours. Les responsables du port se montrent optimistes quant à leur aboutissement, sans dévoiler le nom des intéressés. Mais les travaux sur cette partie n’ont pas encore débuté.

En attendant la livraison de Tanger Med 2, le port tourne à plein. Le directeur passagers, Hassan Abkari, se félicite de la rapidité de chargement des plus gros navires du monde accueillis à l’entrée du Détroit de Gibraltar.

Tanger ville pense à la plaisance
L’activité roulier a de son côté connu une progression de 147 % au 3e trimestre par rapport à la même période l’an passé (25.298 unités traitées). Un chiffre faussé par le transfert de toute l’activité gérée jusqu’ici par le port de la ville de Tanger. Celui-ci sera désormais dédié à la plaisance. Une société d’aménagement a été constituée à cet effet en mars  2010.
Elle souhaite faire de Tanger l’un des premiers ports de plaisance en Méditerranée. La société tente aussi d’attirer les croisiéristes, pour profiter de la dynamique de ce secteur en Méditerranée. Mais pour se positionner sur ces créneaux au potentiel touristique élevé, de nombreux aménagements urbains sont prévus.

Le site de Tanger Med était une plage déserte il y a moins de dix ans. Avec tous ces développements, on a du mal à imaginer la physionomie de la région dans les prochaines années.

Source : http://www.econostrum.info

Morocco, EU - € 200 million agreement to finance Tanger Med Port Complex



Tanger_Med_Port_Complex_Morocco-
Morocco (Tangier) - The European Investment Bank (EIB) and Tanger Med Special Agency (TMSA) signed a 200-million Euro loan agreement to finance the extension works of the Tanger Med Port Complex, reports Global Arab Network according to MAP.

The agreement was signed by the president of TMSA, Taoufiq Ibrahimi, and the Vice President of The European Investment Bank in charge of the Facility for Euro-Mediterranean Investment and Partnership (FEMIP), Philippe de Fontaine.

It aims to provide financial support to the construction of Tanger Med II, through a long-term loan.

With the Tanger Med II port, the container handling capacity of the Tanger Med Complex will rise from 3 to 8 million TEU (twenty-foot equivalent unit), through notably the construction of two new container terminals (TC3 and TC4), a communiqué of the EIB said.

Upon completion, the new port will create 5000 additional direct jobs and 20,000 indirect ones.

The project will be built in line with the recommendations of the environmental impact studies conducted by TMSA and approved by the EIB, which included them in the loan's terms, the same source indicated.
(MAP)
By : - Amal Hasson   
Source : Global Arab Network

Out of Morocco 2010²

tanger med VS espagne le combat de la mer